charoska escribió:El helo es bueno, pero es carísimo de mantener
Pues que no se acerque al mar, porque la sal no le gusta.
Il est beau, il est puissant, très polyvalent... Mais il rouille.
Même à 40 millions d'euros l'unité. Le problème de corrosion qui touche la cellule du NH 90 utilisé par la Marine nationale, n'est toujours pas résolu. Plus d'un appareil sur deux reste cloué au sol pour des raisons techniques.
La Marine a longuement attendu le remplaçant du Super-Frelon. Les pilotes de l'aéronavale ont découvert et pris en main, courant 2011, le NH 90, aussi appelé Caïman, un nouvel appareil de combat très performant, un gros-porteur capable d'effectuer des missions militaires (lutte anti-sous-marine, transport de troupes) comme du sauvetage en mer, avec des capacités technologiques inédites. On est passé d'un Super-Frelon aussi rustique qu'une 4 L au NH 90 disposant des derniers équipements électroniques et commandes de bord. L'hélicoptère est tellement perfectionné qu'il peut rentrer tout seul à la base sans l'intervention du pilote. Mais comment une machine de 40 M€ peut-elle rouiller ?
Les politiques montent au créneau.
La polyvalence de l'engin, à travers la multiplicité des systèmes embarqués, n'est pas en cause. C'est un problème beaucoup plus basique et au final largement plus enquiquinant qui l'empêche d'améliorer son temps d'employabilité. Les composants utilisés pour réaliser la cellule de l'hélicoptère, sa carlingue, sont sujets à la corrosion. Un comble pour un appareil spécialisé dans la lutte anti-sous-marine et le sauvetage en mer !
La problématique a été identifiée dès les premières livraisons et a fuité en 2015. La mauvaise publicité pour le constructeur Airbus n'a jamais fait les grands titres, dans un milieu aussi concurrentiel que sensible. Pourtant, l'État-major de la Marine et les politiques ont fini par sortir de leur réserve. Et de leurs gonds ! « Le ministre de la Défense y est allé de son coup de gueule auprès de la commission parlementaire des armées », confirme sa présidente Patricia Adam. « Jean-Yves Le Drian attend avec impatience les propositions du constructeur. C'est un programme industriel important puisqu'il est censé fournir des hélicoptères lourds de combat pour les quarante prochaines années ».
La solution se fait attendre
Faut-il traiter ou changer les alliages défectueux ? Airbus Helicopters tarde à présenter sa solution ; le groupe étant composé des filiales française et allemande d'Airbus Helicopters, de l'Italien Leornado Helicopters et du Néerlandais Fokker. Quatre entités, trois pays différents : une situation qui s'enlise.
Le Télégramme (28/01/17)
Saludos.